Notre histoire

Organisme

Les Services à l’enfance Andrew Fleck (SEAF) sont l’une des organisations les plus anciennes et les plus diversifiées en Ontario offrant de multiples services d’apprentissage, de garde d’enfants et de soutien aux familles. L’agence est née en 1911 et a été constituée en tant qu’organisation sans but lucratif en 1920, sous la dénomination sociale The Ottawa Day Nursery Inc. Plus tard, l’agence a changé son nom pour les Services à l’enfance Andrew Fleck en l’honneur de sa bienfaitrice, madame Andrew Fleck, qui, en 1932, avait fait don à l’organisme du bâtiment situé au 195, rue George,. En 1967, les SEAF ont acquis le statut d’organisme de bienfaisance lui permettant ainsi d’émettre des reçus aux fins d’impôt à ses généreux donateurs.

Les SEAF a toujours joué leader au sein de la communauté des services d’apprentissage et de garde des jeunes enfants à Ottawa. Au cours de la dernière décennie, en réponse aux besoins changeants de la communauté, elle a créé des programmes innovateurs et a agrandi l’organisme pour fournir une gamme de services complets qui répondent aux divers besoins des familles de la ville d’Ottawa en matière de services d’apprentissage et de garde des jeunes enfants. Les SEAF est fier d’offrir des services innovateurs, progressistes, adaptés et surtout, voués à l’excellence.

Les SEAF jouit de pratiques de gestion saines, d’une assise financière sûre et d’une infrastructure efficiente. L’organisme demeure également à l’affût des nouveautés dans le domaine de l’éducation de la petite enfance et de la technologie de l’information afin d’offrir des services de qualité supérieure axés sur les clients et les enfants. De plus, il a démontré son expertise par la mise à l’essai réussie de projets pilotes.

Les SEAF plaide en faveur de services de garde de qualité supérieure, abordables, accessibles, responsables et inclusifs qui favorisent le développement physique, affectif, social, cognitif et intellectuel optimal de l’enfant. Les SEAF croit en une approche holistique et axée sur la famille en matière de services de garde — une approche qui offre un continuum de services de garde facilement accessibles pour répondre aux besoins divers et changeants des parents et des enfants.

Les enfants, les familles et la communauté sont au coeur des SEAF.


Qui est Andrew Fleck?

Andrew W. Fleck : homme d’affaires et philanthrope par Valerie Knowles

Il est rare que l’on ait les moyens de faire don d’un nouveau bâtiment à un organisme de charité. Néanmoins, en 1931, c’est exactement ce que Gertrude Fleck a annoncé. Pour honorer la mémoire de son défunt mari, Andrew, elle a révélé qu’elle allait financer la construction d’un nouveau siège social pour l’Ottawa Day Nursery, une garderie publique avec laquelle la famille Fleck était associée depuis longtemps. Grâce à sa générosité, la garderie réalisait un rêve de longue date.

Andrew Fleck portrait.

Après avoir occupé, durant plusieurs années, une vieille maison située au 87, rue Albert, la garderie s’établit dans un nouvel édifice spacieux au 195, rue George en 1932. Pourtant, il a fallu attendre plusieurs décennies pour que le nom Andrew Fleck, personnage peu connu en dehors d’Ottawa, soit immortalisé. C’est en 1970 que la garderie Ottawa Day Nursery change son nom pour Andrew Fleck Child Care Centre. Aujourd’hui, il est courant que de riches bienfaiteurs donnent leur nom à des édifices et des institutions, mais il est peu probable qu’Andrew Fleck, homme modeste et sans prétention, ait adopté une telle approche. S’il y a une chose qui ennuyait ce membre des francs-maçons, c’était la publicité par rapport à sa générosité. L’Ottawa Journal de l’époque avait notamment écrit : « Il était un bienfaiteur public, mais dans la mesure où il pouvait exercer un contrôle, ses bienfaits étaient toujours faits de manière à ce que le public l’ignore. » À cet égard, Andrew Fleck et sa femme Gertrude partageaient le même point de vue. Jusqu’à sa mort en 1941, la digne et riche Gertrude Fleck s’est fermement opposée à ce que les journaux publient des histoires sur sa famille et ses activités philanthropiques. Son mari qui est décédé en 1924 n’était pas natif d’Ottawa. Andrew Walker Fleck est né le 17 octobre 1848 à Montréal, fils d’Alexandre Fleck, un riche homme d’affaires, et de Lillias Walker.

En 1869, le jeune Andrew Fleck déménage à Ottawa, où il travaille sur la rue Wellington pour la fonderie de fer de son père. Il passe quelques années à l’emploi de la fonderie avant de s’orienter vers l’exploitation forestière. Son premier emploi dans le commerce du bois était avec la firme d’Alanson H. Baldwin, un Américain qui avait établi une grande entreprise d’exploitation forestière après son arrivée à Ottawa dans les années 1850. Ensuite, il travaille pour J.R. Booth (personnage précédemment présenté dans un article du Capital Lives) qui, dans les années 1890, était considéré comme le premier entrepreneur forestier important de la vallée de l’Outaouais. Dans cette phase de sa carrière, Andrew Fleck est surtout impliqué dans l’administration de moulins de la région de la vallée de l’Outaouais à Madawaska. Après avoir aidé à gérer les usines de J.R. Booth, Andrew Fleck se tourne vers la gestion du Chemin de fer Atlantique-Canadien, un projet du magnat du bois, J.R. Booth, qui avait aidé à le construire et à le financer en 1879. Pendant 21 ans, Andrew Fleck sert le secrétaire-trésorier pour la route ferroviaire de 394 milles qui relie Ottawa au Vermont ainsi qu’Ottawa au village de Depot Harbour sur la baie Georgienne, où Booth exploite une flotte de navires qui transportent du grain. Tout en travaillant pour le Chemin de fer Atlantique-Canadien, Andrew Fleck s’implique activement dans la construction d’une autre route ferroviaire de J.R. Booth, l’Ottawa, Arnprior and Parry Sound Railway. Construit entre 1892 et 1896, cette route ferroviaire a ensuite été fusionnée avec le Chemin de fer Atlantique-Canadien, que Booth a vendu au chemin de fer du Grand Tronc en 1904.

Booth était plus que l’employeur d’Andrew Fleck, il était aussi son beau-père par le biais de son mariage avec Gertrude, la fille aînée du magnat du bois le 15 juin 1881. Ils ont eu quatre enfants : deux garçons et deux filles. Pour accueillir sa famille, Andrew Fleck fait construire un très grand manoir en grès de style néo-reine-Anne, au bord de la rivière Rideau. Conçu par l’architecte ottavien John W. H. Watts, l’intérieur de cette résidence, située au 500, rue Wilbrod à Ottawa, est l’une des rares à être classées parmi les richesses du patrimoine. Après la vente du Chemin de fer Atlantique-Canadien, Andrew Fleck a consacré de plus en plus de temps à ses nombreux intérêts philanthropiques, notamment le County of Carleton General Protestant Hospital, l’une des trois institutions qui a formé l’Hôpital Civic d’Ottawa. Durant plusieurs années, Andrew Fleck a siégé à l’ancien conseil d’administration et ensuite celui de l’Hôpital Civic. Il avait également un vif intérêt pour la mission de la Croix-Rouge canadienne et il s’est engagé activement auprès de l’Association de l’Ambulance Saint-Jean. « Un des vrais amis de cet organisme », il a siégé au comité exécutif en tant que vice-président, président et président d’honneur. Pour encourager les compétences en premiers soins, il a offert des médailles et des trophées aux meilleurs étudiants lors de concours annuels. Andrew Fleck a également fait preuve de grande bonté et de générosité envers la garderie établie dans le Settlement House d’Ottawa en 1911, qui fournissait des services de garde d’enfants aux mères qui travaillaient. Lorsque la garderie est devenue une institution distincte en 1916, Andrew Fleck a siégé au comité consultatif jusqu’à sa mort.

Andrew Fleck, citoyen pionnier d’Ottawa et bienfaiteur honorable, est décédé subitement à son domicile le 6 mai 1924. Son service funéraire, tenu à la résidence familiale le 9 mai, a attiré de nombreux dignitaires connus tels que Mackenzie King et de hauts fonctionnaires d’organismes et de sociétés avec lesquels il avait été étroitement associé. Lui survivent son épouse Gertrude, ses fils, Gordon et Bryce et ses filles Jean (Mme Gregor Barclay) et Rose (Mme W.D. Herridge).

Valerie Knowles est l’auteure de Capital Lives : Profiles of 32 Leading Ottawa Personalities. Disponible dans les musées locaux et les librairies indépendantes. Cet article est paru dans le numéro de mars 2010 du journal Forever Young.


100 ans d’histoire

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Les Services à l’enfance Andrew Fleck tiennent à souligner l’appui de la Ville d’Ottawa et du ministère de l’Éducation de l’Ontario qui nous permet de servir notre communauté. 

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